XVIIe -XVIIIe siècles
Une série de recueils collectifs de poésie satyrique (satire inspirée de la figure du satyre grec), brutale à l’égard des victimes qu’elle se donnait, grivoise, obscène, érotique ou pornographique, parut en France entre 1600 et 1622 : cinquante-trois volumes (rapidement édités, de manière souvent négligée), environ mille six cents poèmes et cent cinquante poètes identifiables envahirent en peu de temps le m0arché de la librairie.
A partir de la notion d’effets de recueils, c’est-à-dire en réfléchissant aux poèmes à partir de leur insertion dans des séries (de thèmes et motifs, de textes, de recueils) et des différents effets produits par la masse imprimée, Guillaume Peureux analyse dans cet ouvrage la manière dont la satyre produit sa propre légitimité dans le champ poétique. L'auteur examine aussi les discours ou représentations qu’elle véhicule afin de se donner les moyens de proposer des pistes d’interprétation pour cet événement littéraire révélateur d’une crise de la poésie et, peut-être, de la masculinité au seuil de la modernité.
Alphonse Dupront (1905-1990), normalien, agrégé d’histoire, premier président de l’Université de Paris IV-Sorbonne (1970), est surtout connu pour sa thèse sur le Mythe de croisade et pour ses recherches d’anthropologie religieuse. Son Pierre-Daniel Huet et l’exégèse comparatiste au XVIIe siècle est certes une œuvre de jeunesse, mais, comme le souligne Jacques Le Brun dans une longue et passionnante préface à la réédition, elle est forte d’une intuition d’ordre théorique et d’une attitude subjective, neuves l’une et l’autre. Dupront remet en effet au centre de l’œuvre de Huet, qui n’était plus guère connu dans les années 1920 que comme l’auteur du Traité de l’origine des romans, la Demonstratio evangelica de 1679. Ce faisant, Dupront montre que le Grand Siècle fut un temps d’inquiétude, “un siècle tourmenté entre tous” ; Huet était lui-même un inquiet religieux, cette inquiétude née peut-être de son exégèse comparatiste, puisqu’il compara les cultures, les civilisations, les croyances, les religions des antiques païens et des peuples de la Bible, juifs et chrétiens, et de sa comparaison il établit des dépendances, des filiations, des mutations. Le premier livre d’un grand penseur est toujours riche d’intuitions et de promesses fécondes. Il n’en est pas autrement avec Pierre-Daniel Huet et l’exégèse comparatiste au XVIIe siècle.
TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
Avant-propos
Et je ne portai plus d’autre habit
Le vêtement signe
Texte, texture
La vie, la mort, naissance et résurrection
La République de Platon : Er l’Arménien
Le livre X de la République
Postel, Winslow, Grotius
L’Arménien au fil des lectures
Lectures d’enfance
Autres lectures
Le bonnet d’Arménien: Rousseau libre, mage et divin
L’affranchi
Le magicien
Polyeucte
Le dieu Lunus
« Plus d’à moitié femme », le dieu androgyne et le tissage social
Le commerçant et le religieux : la « xéniteia » de Rousseau
Errant, étranger et étrange
Le moine errant oriental
Le commerçant
Commerce et religion
Remonter au Déluge
Poussin et le Déluge
Vies parallèles
Rousseau spectateur du Déluge
Henri Meister
François Favre et Bernardin de Saint Pierre : la figure maternelle
Madame d’Epinay
Temps et lieux : Rousseau dans le paysage arméno-suisse
Déluge et mélancolie : de l’urine et des larmes
De Chardin à la Lycanthropie
Transmutation et dédoublement : Er l’Arménien, encore
La peinture de Ramsay, le cyclope et le bonnet de Rabelais
Caractère musical : l’Arménien de Venise ou le moi neutre
Hospitalité en guise de conclusion
Liste des illustrations – crédits photographiques
Index
Rousseau décida un jour de s’habiller en Arménien. Il déclara : « Et je ne portai plus d’autre habit ». Il était nécessaire d’examiner ce choix vestimentaire décisif à la lumière de l’œuvre, incluant l’expérience vécue et les lectures du philosophe, pour montrer que loin de ressortir au caprice ou à l’utilitaire, loin d’être anecdotique, l’habit arménien s’accorde avec l’univers de pensée de Rousseau. C’est l’habit qu’il habite.
Les différentes dimensions symboliques de l’habit arménien examinées ici confèrent à ce choix vestimentaire une valeur de signe, éclairant les questions philosophiques et politiques cruciales aux yeux de Rousseau : l’immortalité de l’âme, le commerce entre les hommes. Lhabit arménien recouvre le moi physique, imaginaire, musical et spirituel du citoyen de Genève, il lui procure l’aura du mage, l’animalise et le divinise tout à la fois. Seul l’habit arménien aura montré Rousseau dans toute la vérité de snature et l’aura désigné comme ce qu’il est : « autre ».
Mots-clés : vêtement, arménien, bonnet, lycanthropie, déluge, immortalité de l’âme, commerçant, moine, résurrection, représentation.
La tragédie, c’est bien connu, finit mal. Au point que le terme « tragique » définit désormais tout événement funeste et sanglant. Mais la fin malheureuse n’a pas toujours été un élément essentiel du genre. C’est seulement lors de sa renaissance moderne que le dénouement malheureux a acquis une telle importance et ceci, en dépit de son manque de bienséance morale: si la tragédie finit mal, c’est que le héros, contre toute attente, n’est pas récompensé pour ses vertus et que les actions du méchant ne reçoivent pas la punition escomptée. Le dénouement malheureux est efficace, car il suscite la surprise et le pathos. Mais il contrevient aux conventions éthiques qui règlent la poétique renaissante: il n’est pas exemplaire. Par l’étude de la tragédie européenne de la première modernité, et plus spécifiquement de la théorie et de la pratique du genre en Italie, en France et en Espagne, cet ouvrage entend expliquer pourquoi le dénouement malheureux devient l’élément essentiel du genre au moment même où toute forme de poésie se doit d’être exemplaire. La tragédie moderne exprimerait alors la contradiction entre ce qui devrait être et ce qui est, en relevant l’écart qui sépare la foi en la providence divine et l’évidence de l’échec, de l’injustice et du malheur.
Table des matières
« Editorial » par Jacques Berchtold ; « Editer Rousseau : histoire, problèmes, perspectives » Présentation par Gauthier Ambrus et Erik Leborgne ;
I. – L’atelier éditorial : identification des manuscrits, établissement des textes, édition d’inédits.
La Muse allobroge, 1742, florilège autographe des écrits de jeunesse de Jean-Jacques Rousseau par Jean-Daniel Candaux ; Rousseau secrétaire de Mme Dupin : l’article 2 de l’ Ouvrage sur les femmes : « De la Génération » par Frédéric Marty ; La fabrication posthume des Fragmens pour un dictionnaire des termes d’usage en botanique et son attribution à Rousseau par Alexandra Cook ; Les « Leçons de musique » du fonds Rousseau de la bibliothèque de Genève, manuscrit autographe du traité de composition inédit de J.-Ph. Rameau : « L’Art de la basse fondamentale » par Claude Knepper et Isabelle Rouard ; Un fragment inédit de Rousseau sur l’état de société, texte établi et présent© par Bruno Bernardi ; Une vingt-huitième carte à jouer, texte établi et présenté par Alain Grosrichard et François Jacob ; Le manuscrit des additions de Pierre Prévost aux Fragments d’observations sur l’Alceste de Gluck texte établi et prsenté par Gauthier Ambrus ;
II – Réflexions sur l’histoire des éditions. Fidèles à Rousseau ? Le cas des premiers éditeurs des Confessions par Shojiro Kuwase ; Editer Rousseau sous la Restauration : le grand oeuvre de Musset-Pathay par Philip Stewart ; Le Dictionnaire de musique de J.-J. Rousseau : chronique d’une aventure éditoriale par Claude Dauphin ;Une préface pour les Confessions (1780) texte établi et présenté par Gauthier Ambrus ;
III – Editer Rousseau aujourd’hui. Lire et éditer Rousseau : genèse des textes et invention conceptuelle
par Bruno Bernardi ; Notes philologiques et interprétatives des Confessions : les choix de l’éditeur
par Jacques Berchtold, Erik Leborgne et Yannick Séité ; Plaidoyer pour l’annotation interprétative.
Le cas du personnage de Venture dans les Confessions (l. III et IV) par Jacques Berchtold et Erik Leborgne ; Rétrograder avec Jean-Jacques : une édition des manuscrits de Julie, ou La Nouvelle Héloïse par Nathalie Ferrand ; Eléments de réflexion pour éditer la correspondance de J.-J. Rousseau par Anne-France Grenon ;
VARIA. Rousseau et Gluck : poésie et musique dans Iphigénie en Aulide par Yoshihiro Naito ; La réception de Rousseau à Genève à travers ses raports avec la Bibliothèque de l’Académie par Thierry Dubois ;Une lettre inédite de Rousseau à François-Joseph de Conzié texte établi et présenté par Takuya Koyabashi ; Chronique de la Société J.-J. Rousseau par François Jacob.
Table des matières : « Editorial » par Jacques Berchtold ; « Editer Rousseau : histoire, problèmes, perspectives » Présentation par Gauthier Ambrus et Erik Leborgne ;
I. – L’atelier éditorial : identification des manuscrits, établissement des textes, édition d’inédits.
La Muse allobroge, 1742, florilège autographe des écrits de jeunesse de Jean-Jacques Rousseau par Jean-Daniel Candaux ; Rousseau secrétaire de Mme Dupin : l’article 2 de l’ Ouvrage sur les femmes : « De la Génération » par Frédéric Marty ; La fabrication posthume des Fragmens pour un dictionnaire des termes d’usage en botanique et son attribution à Rousseau par Alexandra Cook ; Les « Leçons de musique » du fonds Rousseau de la bibliothèque de Genève, manuscrit autographe du traité de composition inédit de J.-Ph. Rameau : « L’Art de la basse fondamentale » par Claude Knepper et Isabelle Rouard ; Un fragment inédit de Rousseau sur l’état de société, texte établi et présent© par Bruno Bernardi ; Une vingt-huitième carte à jouer, texte établi et présenté par Alain Grosrichard et François Jacob ; Le manuscrit des additions de Pierre Prévost aux Fragments d’observations sur l’Alceste de Gluck texte établi et prsenté par Gauthier Ambrus ;
II – Réflexions sur l’histoire des éditions. Fidèles à Rousseau ? Le cas des premiers éditeurs des Confessions par Shojiro Kuwase ; Editer Rousseau sous la Restauration : le grand oeuvre de Musset-Pathay par Philip Stewart ; Le Dictionnaire de musique de J.-J. Rousseau : chronique d’une aventure éditoriale par Claude Dauphin ;Une préface pour les Confessions (1780) texte établi et présenté par Gauthier Ambrus ;
III – Editer Rousseau aujourd’hui. Lire et éditer Rousseau : genèse des textes et invention conceptuelle
par Bruno Bernardi ; Notes philologiques et interprétatives des Confessions : les choix de l’éditeur
par Jacques Berchtold, Erik Leborgne et Yannick Séité ; Plaidoyer pour l’annotation interprétative.
Le cas du personnage de Venture dans les Confessions (l. III et IV) par Jacques Berchtold et Erik Leborgne ; Rétrograder avec Jean-Jacques : une édition des manuscrits de Julie, ou La Nouvelle Héloïse par Nathalie Ferrand ; Eléments de réflexion pour éditer la correspondance de J.-J. Rousseau par Anne-France Grenon ;
VARIA. Rousseau et Gluck : poésie et musique dans Iphigénie en Aulide par Yoshihiro Naito ; La réception de Rousseau à Genève à travers ses raports avec la Bibliothèque de l’Académie par Thierry Dubois ;Une lettre inédite de Rousseau à François-Joseph de Conzié texte établi et présenté par Takuya Koyabashi ; Chronique de la Société J.-J. Rousseau par François Jacob.
Table des matières
Remerciements
Avant-propos
Introduction
Abréviations
Première partie: LES MENUS-PLAISIRS DU ROI
I. L'organisation des grandes fêtes à l'époque de Louis XVI
II. Les ordonnateurs
III. Les artistes
Seconde partie: LES GRANDES FÊTES ET CÉRÉMONIES
Les Fêtes de la Paix à l'occasion de la fin de la Guerre de Sept Ans en juin 1763
La cérémonie de la Pose de la première pierre de l'église de Sainte-Geneviève, à Paris, le 6 septembre 1764
L'inauguration de la statue pédestre de Louis XV, à Reims, du 26 au 28 août 1765
Le Mariage de Louis, Dauphin de France et de Marie-Antoinette, Archiduchesse d'Autriche en mai 1770
I. Préambule
II. Le voyage
a) De Vienne à Strasbourg
b) Strasbourg
c) Saverne
d) Nancy
e) Châlons-sur-Marne
f) Soissons
g) De Compiègne à Versailles
III. Les Fêtes de Versailles
IV. Les Fêtes de Paris
Le Sacre de Louis XVI en la cathédrale de Reims, le 11 juin 1775
La Naissance de Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, le 19 décembre 1778
La Pompe funèbre de l'Impératrice Marie-Thérèse à Notre-Dame de Paris, le 31 mai 1781
Les réjouissances pour la Naissance du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en 1781 et 1782
Les fêtes organisées à Paris à l'occasion de la Paix signée entre la France et l'Angleterre à la suite de la Guerre de l'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, en décembre 1783
L'Assemblée des Notables et la salle provisoire des Menus-Plaisirs à Versailles en 1787
La salle des Etats-G©néraux et la Cérémonie d'ouverture les 4 et 5 mai 1789
La Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790
Conclusion
Troisième partie: CATALOGUE GÉNÉRAL DES FÊTES FRANÇAISES DE 1763 A 1790
Table et commentaire des illustrations
Les sources
Biblioraphie
Index
Les États de Languedoc, assemblée délibérative composée des représentants du clergé, de la noblesse et du tiers état, ont géré la province de Languedoc depuis le XVe siècle jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Leurs séances étaient annuelles ; le vote était organisé par tête et non par ordre, originalité d’autant plus grande que le tiers disposait à lui seul du même nombre de voix que les deux premiers ordres réunis.
À partir du milieu du XVIIe siècle s’est affirmé leur rôle politique et économique. Outre la prérogative du consentement de l’impôt, pas toujours fictive, ils ont assumé des responsabilités croissantes dans le développement des voies de communication et la mise en valeur du territoire provincial. Leurs relations avec le pouvoir royal reposaient sur la négociation, le plus souvent déférente mais parfois traversée de tensions. Loin d’être des survivances archaïques d’un passé révolu, ils révèlent, par leur activité, un aspect méconnu de la monarchie, beaucoup moins centralisatrice et absolutiste qu’on ne le croit.
Table des matières
Préface
Remerciements
Avertissement linguistique
Introduction
Première partie : Ouverture par les savoirs. Le cosmopolitisme comme tradition familiale et principe d’Éducation
Chapitre I. — Talents, service, relations sociales et représentation
I. La « nouvelle » noblesse de Bohême
II. Des médecins princiers aux chevaliers d’Empire
III. Entrée dans les offices et ancrage en Bohême
IV. Des offices du royaume à la diplomatie
Chapitre II . — éducation d’un futur diplomate « allemand »
I. L’expérience du cosmopolitisme de Ratisbonne
II. Un enseignement grand ouvert
III. L’Empire germanique : une affaire de droit
IV. Le voyage de formation aux affaires
Chapitre III . — La bibliothèque, lieu d’ouverture
I. Une bibliothèque de Famille
II. La bibliothèque en son palais : une collection citadine
III. Des canaux d’acquisition déliés de contraintes
IV. Une bibliothèque équilibrée ?
Deuxième partie : Un espace à sa mesure. L’Europe des lettrés, l’Europe des diplomates
Chapitre IV. — L’Europe des lettrés, communauté en construction
I. Une certaine image des lettres européennes
II. Hartig auteur : stratégies de publication et construction d’une image
III. De la lecture à l’©criture. Imitation, modèles et glissements
Chapitre V. — L’Europe des princes ................................................................................... 179
I. Entrée en affaire, les pré-requis
II. Des affaires de l’Empire à celles re l’Europe
Chapitre VI. — Engagement en faveur de l’État, du souverain et de la gloire personnelle
I. Les réseaux de l’information
II. Service et critique : les modalités d’un engagement
Troisième partie: Terrains d’actions restreints pour un accès À l’universel
Chapitre VII . — L’« économie rurale », une mission
I. L’agriculture, une pratique scientifique
II. L’agriculture, un problème d’économie politique et sociale
III. Esthétique de la propriété
Chapitre VIII . — Modalités de l’engagement d’un noble dans le champ intellectuel et culturel
I. La collection privée pour le plaisir, le savoir et la renommée
II. Engagement sur le mode de la protection
III. Nouvelles figures du mécénat dans un espace public en construction
Chapitre IX . — La maladie, moyen d’accès à la postérité
I. Le salut par la connaissance
II. La maladie, qualité biologie et morale de la nature humaine
III. Sublimation morale de la maladie. Hartig face à la postérité
Conclusion
Sources et bibliographie
Annexes
I. Arbre généalogique simplifié de la famille Hartig
II. Travaux imprimés de Franz Anton Hartig
III. Airs gravés
IV. Écrits de Franz Anton Hartig conservées à l’état de manuscrit
Index des noms de personnes
Planches
Littérateur francophone introduit dans les salons parisiens, diplomate dans le Saint-Empire, protecteur des milieux intellectuels de Bohême, propriétaire terrien actif, malade en quête de sa guérison et de son salut, Franz Anton Hartig (1758-1797) fut un aristocrate aux curiosités multiples et aux vastes horizons d’action.
Sa personnalité permet avec une grande acuité d’observer comment s’articulent chez un aristocrate de la fin des Lumières les éléments traditionnels de l’identité nobiliaire avec des valeurs nouvelles et les opportunités inédites d’un espace public en pleine transformation.
S’appuyant sur la bibliothèque, les pratiques de lecture, les écrits, les publications mais aussi sur les activités tournées vers l’espace public de cet aristocrate, l’étude montre comment Hartig réinvente des communautés d’action qui ne doivent rien à un corporatisme nobiliaire exclusif : Europe des lettres, Europe politique, Saint-Empire et monarchie des Habsbourg, milieux ©rudits de Bohême, seigneurie, communauté humaine universelle.
Cette « biographie d’une bibliothèque et bibliographie d’une vie » (M. Espagne) apporte ainsi un éclairage en profondeur des réseaux et des modes de sociabilité dans une Europe «entière » ni cosmopolite ni dominée par le paradigme national.